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L’histoire nous a enseignés que les plus grands ont toujours du guerroyer entre victoires et échecs pour bâtir la réputation qui rend leur légende intemporelle. AUDI n’a pas échappé à ce dessein. C’est justement pour cette raison que la marque est demeurée malgré les désaccords, les fusions et les rachats qui ont jalonnés son histoire depuis sa création en 1899. Les quatre anneaux enchevêtrés restent les meilleurs ambassadeurs de ce parcours tumultueux mais riche en leçon car ils racontent non seulement l’histoire des multiples fusions d’AUDI pour assurer sa survie mais plus encore, ils sont le porte-drapeau du message de la marque allemande qui serait « plus forts ensemble ».
Cette devise a été le nerf de la politique commerciale de la marque aux anneaux. Celle-ci a toujours voulu garder ce lien fort avec ses consommateurs en restant à l’écoute de leur attentes, en prenant en compte leurs remarques afin d’améliorer la qualité des véhicules qu’elle proposait. Ainsi, Contrairement à certaines marques qui se sont laissées prendre au piège de la modernisation et de l’innovation, AUDI est passé à la vitesse supérieure à chaque fois sans perdre sa fibre : garder le côté familial à tout prix. Les nombreux modèles qu’AUDI a conçus en sont une preuve vivante.
Depuis le premier coupé sport né de la nouvelle impulsion de l’actionnaire VOLKSWAGEN à la fin de la seconde guerre mondiale et son emblématique transmission quattro jusqu’aux modèles les plus récents, AUDI a marqué de grands coups. Si le catalogue est des plus fournis, entre voitures de luxe ou moyen de gamme, des coupés, des sportives ou des SUV, certains modèles plus que d’autres sont restés sur l’estomac des concurrents en permettant à la marque de conserver sa notoriété pendant plusieurs dizaines d’années.
L’AUDI QUATTRO: LA REVOLUTION DE L’AUTOMOBILE DU 20ème SIECLE
Pour mieux se positionner devant des concurrents qui ne font pas dans la dentelle, AUDI a fondé sa politique commerciale sur une motorisation puissante et un raffinement de sa technologie automobile. La première victoire de la marque allemande a été l’AUDI QUATTRO. En 1980, le marché haut de gamme a accueilli ce modèle à bras ouverts et ne l’a plus jamais lâché en raison de ses caractéristiques très intéressantes pour l’époque.
AUDI QUATTRO : La révolution de la transmission intégrale à différentiel
Si la marque allemande a fait connaitre sa technologie sous le terme « QUATTRO », on connaitra des reprises de plusieurs autres concurrents avec la dénomination « 4WD » (Four Wheel drive), ou dans d’autres cas, « AWD » (All whell drive). C’était une époque où les constructeurs tâtonnaient encore dans les marais de la transmission à propulsion ou à traction qui montraient leurs limites dans certaines circonstances. Contrairement à ce que pense la grande masse, AUDI n’a pas été le précurseur de la transmission intégrale. C’est le constructeur SUBARU qui a été le premier a doter ses voitures de cette transmission. Le mérite d’AUDI réside dans le fait que la marque ait forcé le respect avec sa transmission intégrale d’un autre genre.
En effet, la transmission est un mécanisme par lequel le couple, sous l’impulsion du moteur, est communiqué aux roues. Avant la transmission intégrale, on parlait plutôt de la transmission à traction (le couple est transmis aux roues avant) et de la transmission à propulsion (ce sont les roues arrière qui reçoivent le couple). La transmission intégrale doit donc son succès au fait d’avoir réussi à trouver le moyen de transmettre le couple aux 4 roues motrices au même moment. La nuance viendra de la force motrice envoyée à chaque essieu. Le système existant déjà, il a fallu à AUDI trouver la petite touche qui allait tout changer : le différentiel.
Assemblage mécanique de pigeons, le différentiel permet de régler le problème de différence de vitesse dans des situations précis. Lorsque la voiture entre dans un virage par exemple, les roues extérieures doivent parcourir une distance plus grande que les roues intérieures dans une même durée. Cela produira irrémédiablement un phénomène de sous-virage c’est-à-dire que bien que les roues soient braquées vers le virage, celles-ci vont quand-même aller tout droit, obligeant dont le conducteur à fournir plus de puissance pour redresser. Le résultat, la conduite n’est pas du tout sûre car une perte de contrôle peut vite arriver. En plus, les pneus s’usent beaucoup plus vite, obligeant à des dépenses supplémentaires. Aussi, le différentiel fonctionne avec un calculateur qui augmentera la vitesse de la roue extérieure et faire perdre sa motricité à la roue interne. Le revers de ce mécanisme réside dans le fait que lorsque pendant votre conduite votre voiture est prise dans un trou par exemple, le différentiel enverra toute la puissance du moteur à cette roue. Pendant que celle-ci tournera dans le vide sans faire bouger la voiture, la roue qui a de l’adhérence perd toute motricité. Pour mettre un d’ordre dans tout ça, un système appelé blocage de différentiel gère la puissance nécessaire à chaque roue en toute circonstance. Dans le cas cité plus haut, ce système permettra à la roue ayant de l’adhérence d’avoir assez de puissance pour aider la voiture à sortir du trou. Il peut s’agir d’un blocage permettant de répartir à part égale la puissance à chaque roue ou d’un différentiel à glissement limité qui enverra plus de puissance à la roue ayant le plus d’adhérence. Le différentiel, greffé à la transmission intégrale, permet de garder toutes les roues motrices tout en gérant les situations périlleuses sans accro comme le verglas ou la neige.
L’AUDI QUATTRO : une puissance à toute épreuve
Le moteur 5 cylindres dont est doté la première génération AUDI QUATTRO (WR), soutenu d’un turbocompresseur et d’un échangeur d’air, a permis à la puissance de faire un bond de 30 chevaux. Celle-ci passe donc à 220 chevaux avec son couple de 285 Nm contre les 170 chevaux du modèle sans échangeur. Cette voiture était déjà à l’époque une vraie furie. Avec ses 220 km/h, elle ne met que 7.1 secondes pour passer de 0 à 100 km/h. Sa légèreté, 1290Kg, en augmente à sa maniabilité.
Avec le nouveau vent de succès qui soufflait, AUDI s’est lancé dans une politique de constante amélioration afin de proposer à ses clients de meilleures options à chaque sortie. Les changements que les modèles suivant connaitront par la suite sont surtout concentrés sur le design : les phares sont doublés et ceux à l’arrière prennent une teinte plus foncée, la calandre est abaissée et les jantes sont agrandies. En 1987, la MB copie sur la WR en prenant tout de même quelques kilos et en améliorant ses performances avec un passage de 0 à 100 en 6.7 secondes. Elle doit cet exploit à la souplesse de son moteur, à de nouveaux poussoirs hydrauliques et à la transmission intégrale à différentiel central. Si la puissance ne bouge pas d’un cran avec la Quattro RR, le couple par contre passe à 315 Nm, faisant croître la vitesse maximale à 230 Km/h. La conséquence directe se traduit par le raccourcissement du délai de passage de 0 à 100 km/h à 5.9 secondes. Cette version de 1989 a été l’un des modèles AUDI les plus recherchés car il n’a été produit qu’à 800 exemplaires. L’AUDI QUATTRO SPORT se fait une place au milieu de ses paires et se démarque d’eux avec ses 306 chevaux et son couple maximal de 365 Nm. Sa vitesse maximale de 249 km/h propulse la sportive de 0 à 100 km/h en 4.9 secondes. Ces différents modèles emblématiques ont ouverts la voie à tous les autres dans cette recherche permanente de perfection.
AUDI : A L’EPREUVE DU TEMPS
Après l’AUDI QUATTRO, la marque allemande aux anneaux a enchainé les modèles les uns après les autres. Ce fut l’AUDI 100 qui ouvrit la voie à toutes les autres depuis la série A qui aura le plus marqué les esprits jusqu’à la série Q en passant par les séries S et RS sans oublier la discrète série TT. En cabriolet, coupé, en sportive ou en SUV, l’AUDI s’est essayé à toutes les tendances. Elle a fait front à des concurrents de taille dont les plus coriace ont été MERCEDES, BMW et PORSCHE. Mais ces attaques n’ont pas entaché le succès de certains modèles symboliques comme la millésime série A sortie en 1996 et la série Q.
AUDI série A : sur les traces de l’AUDI 100
C’est à se demander ce que AUDI a avec la lettre A car c’est incontestablement celle qui a le plus marquée les modèles de la marque aux anneaux. AUDI n’y est pas allée de main morte avec l’AUDI A8 en 1992, l’AUDI A4 et A6 en 1995, l’AUDI A3 en 1996, l’AUDI A2 en 2000 et l’AUDI A5 en 2007. Celle qui aura marqué très fortement les mémoires en raison de son rôle de pont entre l’AUDI 100 C4, c’est A6 C4. Sortie en 1995, cette AUDI a marqué les esprits avec ses rondeurs et son élégance. On l’a connu en berline et en sportive dans plusieurs versions avec d’une part des moteurs à essence comme l’A6 C4 1.8 de 125 chevaux (1996-1997), l’A6 C4 2.6 de 150 chevaux (1995-1997) et l’A6 C4 2.6 V6 QUATTRO de 150 chevaux (1995-1997) et d’autre part des moteurs diesels tel que l’A6 C4 1.9 TDI 90 chevaux (1995-1997), l’A6 C4 2.5 TDI 115 chevaux (1995-1997) et l’A6 C4 2.5 TDI QUATTRO 140 chevaux (1995-1997). Bien entendu, l’A6 a aussi été découvert dans d’autres versions dont la 2.8 et 2.8 QUATTRO mais surtout en version sportive S6 à la puissance phénoménale atteignant les 230 chevaux. Le modèle le plus accompli de cette série, l’A6 S6 plus, dévale les pistes avec sa puissance de 326 chevaux à 6500 tr/min.
Si on lui a reproché d’être trop proche de l’AUDI 100 C4, la grande innovation de ce modèle, c’est d’être le précurseur de la technologie AUDI DRIVE SELECT et ses 4 modes de conduite : CONFORT, DYNAMIC, AUTO et INDIVIDUAL. Pour une voiture de 1996, AUDI accomplissait déjà de sacrées performances, raison pour laquelle elle a longtemps fait partie des records de vente de la marque allemande. Plus de 20 ans après, l’A6 est restée au goût du jour. Même si pour le premier semestre de 2016, l’A6 se retrouve en 3ème place des meilleures ventes de la série A avec 140 808 ventes, loin derrière l’A4 qui comptabilise 175 607 ventes. La première place des ventes revient à l’AUDI A3 avec 194 102 ventes. Malgré le grand succès de la série A, 2016 aura révélé que la série Q est encore plus dans le cœur des consommateurs.
AUDI Q5 : vielle peut être mais toujours d’actualité
Bien que le succès n’ait pas été au rendez-vous à chaque sortie, aujourd’hui en 2016, AUDI peut tout de même se vanter de ventes qui défient toutes les espérances. Le Mondial de l’AUTO a été l’occasion pour AUDI de confirmer sa place de leader tant méritée en présentant ses promesses pour l’année 2016. On s’attendait à une ruée vers les impressionnantes sportives présentées à cette occasion comme la R8 ou vers l’emblématique SUV Q7. Pourtant, il n’en est rien. C’est plutôt la Q5 qui est restée maîtresse du jeu des vente de janvier à juin 2016, un peu comme pour dire qu’elle reste insensible au poids des années. 8ans déjà qu’on l’a découvert, 8ans qu’elle a cassé l’image traditionnelle accolée à AUDI, celle de voiture de taille moyenne, dans la légèreté et la sobriété. La rupture a été très agréable parce qu’on en avait un peu marre de la calandre Singleframe octogonale traditionnelle. Désormais, on passe à l’hexagonale et à une calandre à barre verticale. La Q5 a été mangé à toutes les sauces : moteur diesel et essence, TDI ou TFSI, boite à vitesse automatique et mécanique, version S Line, AMBIENTE, AMBITION, AVUS, BUSINESS LINE, ADVANCED. On en a vu pas mal. Mais ce qu’on retient de l’expérience, c’est qu’AUDI reste égale à elle-même quel que soit le terrain sur lequel on la met.
Dernière modification par Audi-Tech (14-11-2016 17:17:10)
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Merci pour ce très beau sujet, en fait peu importe qu'il s'agisse d'un véhicule thermique, électrique ou hybride, avec Audi c'est toujours la passion qui est le moteur, et on en discute sur Forum Audi bien évidemment
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